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Protéines motrices : l’anti-âge indispensable à l’autophagie

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Les protéines motrices du cytoplasme, un ingrédient anti-âge indispensable à l’autophagie

L’autophagie est un processus cellulaire qui permet de nettoyer la cellule de protéines, de lipides et d’organites défectueux. Ce phénomène fait partie d’un ensemble de mécanismes qui participent tous à la protéostase, c’est-à-dire l’équilibre de tout le réseau de protéines. La perte de la protéostase est une des neuf causes du vieillissement, à l’origine de pathologies liées à l’âge telles que la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson ou la cataracte [1]. L’autophagie est efficace grâce à deux types de compartiments cellulaires, les autophagosomes qui emprisonnent et stockent un fragment de cytoplasme à éliminer, puis les lysosomes qui vont détruire le contenu de l’autophagosome. La perte de la capacité autophagique avec l’âge contribue à la perte des capacités fonctionnelles des cellules des organismes âgés [2].

Quel rôle des protéines motrices dans l’autophagie ?

Pour que les lysosomes puissent dégrader le contenu des autophagosomes, il faut que les deux compartiments fusionnent. Cette fusion est possible par leur rencontre dans la cellule, au niveau de la région périnucléaire (au voisinage du noyau) pour la plupart des cas [2]. Afin de se déplacer dans la cellule, les autophagosomes et les lysosomes longent le réseau de microtubules, des petits tubes de tubulines, qui permettent le transport dans le cytoplasme. Ce sont de petites protéines motrices, les plus connues étant les kinésines et les dynéines, qui peuvent, grâce à ce qui ressemble à de petits pieds moléculaires, déplacer les compartiments autophagiques le long des microtubules [3]. Positionner correctement les autophagosomes et les lysosomes dans la même région cellulaire est une étape décisive pour l’accomplissement de l’autophagie. La biogenèse des autophagosomes et leur dégradation par les lysosomes diminue avec l’âge mais les mécanismes sous-jacents à cette atteinte ne sont pas bien connus [2].

Long Long Life protéines motrices autophagie thérapie anti-âge

Une équipe franco-américaine de chercheurs a récemment publié les résultats d’une étude [2] menée pour comprendre les phénomènes à l’origine du déclin de l’autophagie associé à l’âge. Ils se sont particulièrement intéressés au positionnement des autophagosomes et des lysosomes au sein de la cellule, en comparant les mouvements de ces organites dans des fibroblastes de souris jeunes (4 mois) et de souris âgées (24 mois). Les chercheurs ont identifié des différences de positionnement de ces compartiments entre cellules jeunes et cellules âgées [2]. Ils se sont ensuite interessé aux causes moléculaires à l’origine de cette différence. En utilisant une approche génétique, les scientifiques ont mimé la faible quantité de KIFC3, une protéine motrice de même rang que les dynéines et interagissant avec les microtubules, tel que retrouvé dans les cellules âgées. Les résultats ont montré qu’un faible niveau de cette protéine entraîne un mauvais positionnement des lysosomes et donc une baisse de la capacité autophagique [2].

Les protéines motrices comme cibles thérapeutiques anti-âge

L’autophagie est un mécanisme de protection des cellules contre la sénescence et la mort cellulaire. Quand l’autophagie est performante, elle lutte contre le vieillissement et elle a été corrélée à la longévité dans de nombreuses études. Néanmoins, avec l’âge, ce phénomène présente un déclin, et les mécanismes moléculaires qui en sont à l’origine sont encore très peu caractérisés. Le positionnement des autophagosomes et des lysosomes à proximité les uns des autres est très important pour permettre leur fusion et la dégradation des composés défectueux. L’étude a permis de montrer qu’un mauvais placement de ces entités dans la même région cellulaire est un phénomène retrouvé avec l’âge. Ce défaut entraîne une baisse de l’efficacité de l’autophagie. La perte du trafic intracellulaire des organites autophagiques serait dû à la baisse du niveau des protéines motrices permettant le déplacement des lysosomes et des autophagosomes le long des microtubules. Cette expérience a identifié les protéines moteurs comme de nouvelles cibles pour de futures thérapies qui auront pour but de corriger la perte de l’autophagie dans la lutte contre le vieillissement et pour la longévité.

Références :

[1] Carlos Lopez-Otin, Maria A. Blasco, Linda Partridge, Manuel Serrano and Guido Kroemer. The Hallmarks of Aging, Cell 153, June 6, 2013, 1194-1217. http://dx.doi.org/10.1016/j.cell.2013.05.039

[2] Bejarano E, Murray JW, Wang X, et al. Defective recruitment of motor proteins to autophagic compartments contributes to autophagic failure in aging. Aging Cell. 2018;e12777. https://doi.org/10.1111/acel.12777

[3] Anna Akhmanova and Michel O. Steinmetz. Control of microtubule organization and dynamics: two ends in the limelight, NATURE REVIEWS | MOLECULAR CELL BIOLOGY VOLUME 16 | DECEMBER 2015, 711-726.

Anne Fischer

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Anne is studying medicine science at the Institute of Pharmaceutical and Biological Science in Lyon and she has graduated with a Bachelor’s degree in molecular and cellular biology at the University of Strasbourg.

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Anne étudie les sciences du médicament à l’Institut des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques de Lyon. Elle est titulaire d’une licence en biologie moléculaire et cellulaire de l’Université de Strasbourg.

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La longévité est-elle liée à une variabilité du nombre de copies d’un gène ?

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La longévité est-elle liée à une variabilité du nombre de copies d’un gène ?

Le vieillissement est associé à des bouleversements cellulaires et chromosomiques. Ces derniers se font par de multiples mécanismes, dont les duplications et les délétions d’un segment chromosomique, impliquant ou non un gène ou une partie de gène. Le terme général qualifiant ce processus est la variabilité du nombre de copies d’un gène (CNV en anglais pour “copy number variation”). Il s’agit d’un polymorphisme très courant qui augmente avec l’âge. Les variations du nombre de copies d’un gène peuvent changer la structure du gène, affectant son expression et le phénotype d’un individu [1]. Ce phénomène est impliqué dans le développement de pathologies comme les troubles du spectre de l’autisme [2], la maladie de Huntington [3] et le diabète, ou encore, participe à l’instabilité génomique retrouvée dans les cellules cancéreuses [1].

Etudier la variabilité du nombre de copies d’un gène

Pour étudier les variations du nombre de copies d’un gène au sein d’une population, il faut faire une étude pangénomique (ou GWAS pour “genome-wide association study”). Elle consiste en l’analyse de génomes entiers d’une grande population pour recenser toutes les variations génomiques et les corréler avec les traits phénotypiques observés. Par le biais d’analyses pangénomiques, les scientifiques ont récemment associées les CNV au vieillissement [4], à la durée de vie [5] et à la mortalité liée à l’âge [6] et ont ainsi souligné l’existence d’une association entre les CNV et la longévité.

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La dernière étude pangénomique en date explorant l’association entre les CNV et la longévité [1] s’est faite sur une cohorte chinoise de 4007 personnes appartenant à l’ethnie Han. Cette cohorte était divisée en deux groupes : des individus âgés de 90 à 117 ans et des individus plus jeunes de 30 et 65 ans. L’étude a permis de distinguer 11 CNV fortement associés à la longévité. Parmis eux, 4 recouvraient partiellement des CNV retrouvés dans des populations longévives danoises et états-uniennes, tandis que les 7 autres n’avaient jamais été rapportés [1]. De plus, dans les régions génomiques mise en évidence et présentant un CNV, l’étude a retrouvé des gènes influençant le raccourcissement des télomères et le risque de cancer, entre autres [1]. Enfin, une diminution du nombre de copies de gènes pro-cancer et de voies de signalisation intervenant dans le vieillissement a été observé chez des personnes âgées et en bonne santé. Ces résultats ont montré que le nombre de CNV, principalement des délétions de segments génomiques, augmentaient significativement avec l’âge et étaient en corrélation directe avec la longévité [1].

Variabilité du nombre de copies d’un gène et longévité

Cette étude a donc permis d’identifier des régions de CNV associées à la longévité, ainsi que les gènes et les voies touchés. A noter qu’il s’agit d’une étude pangénomique effectuée sur une ethnie chinoise, on ne peut donc pas attribuer ces résultats à une population d’origine différente, pour des raisons évidentes de différences génétiques entre les ethnies. Néanmoins, il est possible de comparer les données d’études pangénomiques distinctes de populations différentes. Enfin, ces résultats rejoignent les conclusions des autres études sur l’existence d’une corrélation entre la longévité et les variations du nombre de copies de certains gènes. La longévité est un trait complexe dont la composante génétique occupe une place importante [2]. Cette étude suggère que les CNV sont des contributeurs notables de la composante génétique de la longévité humaine [7] et pointe l’intérêt d’approfondir les connaissances sur les CNV liés à l’âge dans la lutte pour la longévité et contre le vieillissement.

Références :

[1] Zhao et al. The correlation of copy number variations with longevity in a genome‐wide association study of Han Chinese, AGING 2018, Vol. 10.

[2] E. Shishido et al. Psychiatry and Clinical Neurosciences 2014; 68: 85–95

[3] Angelica Vittori, Carlo Breda, Mariaelena Repici, Michael Orth, Raymund A.C. Roos, Tiago F. Outeiro, Flaviano Giorgini, Edward J. Hollox and the REGISTRY investigators of the European Huntington’s Disease Network, Copy-number variation of the neuronal glucose transporter gene SLC2A3 and age of onset in Huntington’s disease. Human Molecular Genetics, 2014, Vol. 23, No. 12 3129–3137 doi:10.1093/hmg/ddu022

[4] Leonid Iakoubov, Malgorzata Mossakowska, Malgorzata Szwed,  Monika Puzianowska-Kuznicka, A Common Copy Number Variation Polymorphism in the CNTNAP2 Gene: Sexual Dimorphism in Association with Healthy Aging and Disease. Gerontology 2015;61:24–31 DOI: 10.1159/000363320

[5] Maris Kuningas, Karol Estrada, Yi-Hsiang Hsu, Kannabiran Nandakumar, Andre´ G. Uitterlinden, Kathryn L. Lunetta, Cornelia M. van Duijn, David Karasik, Albert Hofman, Joanne Murabito, Fernando Rivadeneira, Douglas P. Kiel and Henning Tiemeier. Large common deletions associate with mortality at old age. Human Molecular Genetics, 2011, Vol. 20, No. 21 4290–4296 doi:10.1093/hmg/ddr340

[6] Glessner JT, Smith AV, Panossian S, Kim CE, Takahashi N, et al. (2013) Copy Number Variations in Alternative Splicing Gene Networks Impact Lifespan. PLoS ONE 8(1): e53846. doi:10.1371/journal.pone.0053846

[7] Marianne Nygaard, Birgit Debrabant, Qihua Tan, Joris Deelen, Karen Andersen-Ranberg, Anton J.M. de Craen, Marian Beekman, Bernard Jeune, Pieternella E. Slagboom, Kaare Christensen and Lene Christiansen, Copy number variation associates with mortality in long-lived individuals: a genome-wide assessment, Aging Cell (2016) 15, pp49–55.

Anne Fischer

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Anne is studying medicine science at the Institute of Pharmaceutical and Biological Science in Lyon and she has graduated with a Bachelor’s degree in molecular and cellular biology at the University of Strasbourg.

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Glutathion contre les maladies liées au vieillissement

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Du glutathion pour équilibrer l’oxydation et aider nos cellules à lutter contre le vieillissement

Le glutathion est un peptide composé de trois molécules condensées, qui joue un rôle central dans le maintien du potentiel redox (équilibre oxydants/réducteurs) au sein de nos cellules. Grâce à sa capacité à exister sous forme réduite ou oxydée, le glutathion est un véritable « piège à électrons », le plaçant très haut dans la liste des anti-oxydants. Son métabolisme est intimement lié à celui du sélénium car l’enzyme que le glutathion forme en se couplant au sélénium (la glutathion peroxydase) permet la détoxication des radicaux libres (notamment l’H2O2)[1].

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Chez Long Long Life, nous ne vendons pas ces produits car nous pensons que c’est le prix de la liberté. Nous ne sommes pas des intermédiaires de vente.

Puisque nous n’avons pas d’intérêt financier, nous pouvons vous dire toute la vérité sur les traitements développés à l’heure actuelle pour lutter contre le vieillissement et vous offrir la meilleure information possible.

Le glutathion: un complément multi-tâches qui prolonge la vie en bonne santé

Le glutathion est impliqué dans des phénomènes très variés et, de fait, aura un rôle multi-factoriel dans le vieillissement. Globalement, on observe une diminution du niveau de glutathion au cours de notre vie et cela semble impacter l’apparition de pathologies [2]. Cette baisse n’est pas aussi simple qu’elle en a l’air car, si on observe bel et bien une chute de la forme réduite du glutathion (GSH, anti-oxydante), une augmentation parallèle de sa forme oxydée est constatée (GSSG).

Maladies neurodégénératives

Cette baisse est notamment associée à l’apparition de la maladie de Parkinson et d’autres maladies neurodégénératives [3]. Dans la maladie d’Alzheimer, plusieurs études ont démontré le rôle central du glutathion, du fait de son activité antioxydante  : une augmentation de la forme oxydée du glutathion dans le sang et le cerveau était retrouvée dans les modèles murins de maladie d’Alzheimer, quelque soit l’âge de la souris [4]. Ces études semblent donc indiquer la carence en GSH/le surplus de GSSG comme un précurseur des maladies neurodégénératives [5]. En plus de ces études, d’autres se sont penchées sur l’effet thérapeutique du glutathion, démontrant la capacité neuro et glio protectrice d’une supplémentation en glutathion [6, 7].

Maladies cardiovasculaires

La baisse du glutathion est également observée au niveau du coeur au cours du temps. Il apparait que les enzymes dérivant du glutathion varient également avec l’âge, de façon tissu-dépendante. Par exemple, la glutathion peroxydase reste stable dans le coeur mais diminue dans le foie, alors que la glutathion reductase augmente dans ces deux tissus avec le temps [8]. Le résultat total de ces variations entraine une baisse de la capacité anti-oxydante de notre corps lors du vieillissement. Une supplémentation en glutathion pourrait donc rétablir l’équilibre entre GSH et GSSG, permettant à notre organisme de retrouver un potentiel anti-oxydant plus important.

Un rôle dans l’apoptose ?

En plus de l’impact de sa diminution sur l’incidence des pathologies liées au vieillissement, il semblerait que le glutathion joue un rôle dans l’apoptose (la mort programmée de nos cellules). Par des mécanismes encore flous, son métabolisme aurait un lien avec l’activation de la caspase-3, une protéine pro-apoptotique majeure, et BCl-2, la régulatrice de l’apoptose mitochondriale [9, 10]. Une étude récente a également étudié les liens entre le glutathion et l’apoptose dans le coeur de souris diabétiques, démontrant que sa présence permettait de diminuer la nécrose et d’augmenter l’apoptose, un mécanisme protecteur du coeur dans ces conditions [11].

Glutathion et longévité

Le glutathion est très prometteur pour l’allongement de la durée de vie. Des études préliminaires chez C. Elegans montrent effectivement une activation de la voie des sirtuines avec la supplémentation en GSH, augmentant d’environ 30% la durée de vie de ces petits vers [12].

L’intérêt du glutathion est évident dans la lutte contre le vieillissement. Cependant, une des problématiques majeures reste sa biodisponibilité. La supplémentation orale est inefficace car le glutathion est détruit au niveau digestif. Il faut donc qu’il passe directement dans le sang. Des pilules gastro-résistantes ont récemment fait leur apparition sur le marché mais les études ont tendance à se rejoindre sur le fait que la biodisponibilité du glutathion pris sous cette forme est loin d’être optimale. Une équipe de recherche a essayé d’introduire les précurseurs du glutathion dans le régime alimentaire de personnes âgées, avec succès : les niveaux de GSH étaient rétablis lors de la prise conjointe de cystéine et de glycine, suggérant une possible supplémentation orale [13].

  • Nombre de publications : environ 4000
  • Molécule disponible : en vente libre
  • Mode d’administration : intra-veineuse/inhalation, éventuellement en sub-lingual. Si possible, il est recommandé d’associer sa supplémentation avec du sélénium pour potentialiser son action.
  • Posologie : 100-300 mg / jour.

Attention, pour les insuffisants rénaux et/ou hépatiques, il est déconseillé d’envisager une supplémentation en glutathion. Les patients atteints de troubles bipolaires peuvent aussi être plus sensibles et mal réagir à un surplus de glutathion. Attention également aux personnes dont le taux de zinc est bas, la prise de glutathion en diminue le taux dans le sang.

Il est possible d’augmenter naturellement le taux de glutathion en mangeant beaucoup de choux. Le chardon-marie, pris en infusion ou en complément alimentaire sous forme de silymarine (son principe actif), aide aussi à maintenir un bon niveau et à prévenir les effets secondaires hépatiques.

[1] Wu G, Fang YZ, Yang S, Lupton JR, Turner ND. Glutathione metabolism and its implications for health. J Nutr. 2004;134(3):489-92

[2] Viña J, Sastre J, Anton V, Bruseghini L, Esteras A, Asensi M. Effect of aging on glutathione metabolism. Protection by antioxidants. EXS. 1992;62:136-44

[3] Homma T, Fujii J. Application of Glutathione as Anti-Oxidative and Anti-Aging Drugs. Curr Drug Metab. 2015;16(7):560-71

[4] Zhang C, Rodriguez C, Spaulding J, Aw TY, Feng J. Age-Dependent and Tissue-Related Glutathione Redox Status in a Mouse Model of Alzheimer’s Disease. Journal of Alzheimer’s disease : JAD. 2012;28(3):655-666

[5] Tong J, Fitzmaurice PS, Moszczynska A et al., Do glutathione levels decline in aging human brain? Free Radic Biol Med. 2016;93:110-7

[6] Souza DG, Bellaver B, Bobermin LD, Souza DO, Quincozes-Santos A. Anti-aging effects of guanosine in glial cells. Purinergic Signalling. 2016;12(4):697-706

[7] Watson SN, Lee JR, Risling TE, Hermann PM, Wildering WC. Diminishing glutathione availability and age-associated decline in neuronal excitability. Neurobiol Aging 2014;35(5):1074-85

[8] Stio M, Iantomasi T, Favilli F, Marraccini P, Lunghi B, Vincenzini MT, Treves C. Glutathione metabolism in heart and liver of the aging rat. Biochem Cell Biol. 1994;72(1-2):58-61

[9] Abdel Shakor AB, Atia M, Alshehri AS, Sobota A, Kwiatkowska K. Ceramide generation during curcumin-induced apoptosis is controlled by crosstalk among Bcl-2, Bcl-xL, caspases and glutathione. Cell Signal. 2015;27(11):2220-30

[10] Circu ML, Yee Aw T. Glutathione and apoptosis. Free radical research. 2008;42(8):689-706

[11] Golbidi S, Botta A, Gottfred S, Nusrat A, Laher I, Ghosh S. Glutathione administration reduces mitochondrial damage and shifts cell death from necrosis to apoptosis in ageing diabetic mice hearts during exercise. British Journal of Pharmacology. 2014;171(23):5345-5360

[12] Cascella R, Evangelisti E, Zampagni M et al., S-linolenoyl glutathione intake extends life-span and stress resistance via Sir-2.1 upregulation in Caenorhabditis elegans. Free Radic Biol Med. 2014;73:127-35

[13] Sekhar RV, Patel SG, Guthikonda AP, et al. Deficient synthesis of glutathione underlies oxidative stress in aging and can be corrected by dietary cysteine and glycine supplementation. The American Journal of Clinical Nutrition. 2011;94(3):847-853

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Dr. Marion Tible

Marion Tible Long Long Life

Author/Reviewer

Auteure/Relectrice

Marion Tible has a PhD in cellular biology and physiopathology. Formerly a researcher in thematics varying from cardiology to neurodegenerative diseases, she is now part of Long Long Life team and is involved in scientific writing and anti-aging research.

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Marion Tible est docteur en biologie cellulaire et physiopathologie. Ancienne chercheuse dans des thématiques oscillant de la cardiologie aux maladies neurodégénératives, elle est aujourd’hui impliquée au sein de Long Long Life pour la rédaction scientifique et la recherche contre le vieillissement.

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Quercétine : anti-inflammatoire pour une seconde jeunesse

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Un anti-vieillissement naturel

La quercétine est un pigment retrouvé naturellement dans beaucoup aliments, comme l’oignon, les câpres, l’huile d’olive et certaines légumineuses. Comme beaucoup de ses compatriotes flavonoïdiques, c’est un anti-oxydant et un anti-inflammatoire assez puissant. Initialement utilisée dans le traitement de l’asthme et des réactions allergiques [1], son rôle s’est révélé intéressant dans la lutte contre l’inflammation [2] et la prévention des maladies cardiovasculaires [3]. Aujourd’hui, la quercétine fait l’objet de nouvelles études, car elle semble être importante dans la lutte contre le vieillissement et ses maladies associées.

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Quercétine et pathologies liées à l’âge

D’abord démontrée dans des cultures cellulaires (in vitro) puis chez l’animal (in vivo), l’efficacité de la quercétine chez l’Homme reste un sujet de discussion au sein de la communauté scientifique.

Une supplémentation en quercétine semble avoir des conséquences bénéfiques sur les maladies neurodégénératives : chez la souris, elle permet de diminuer l’amyloïde β et les tauopathies dans le cerveau d’un modèle murin transgénique mimant la maladie d’Alzheimer. En plus de ces impacts neuropathologiques, la quercétine permet d’augmenter les performances d’apprentissage et la mémoire spatiale, deux fonctions dégradées dans la maladie d’Alzheimer [4]. Combinée à de l’exercice physique, reconnu pour ses bienfaits neuroprotecteurs, la quercétine a également un rôle défensif contre la perte neuronale [5]. Cette action semble possible grâce à la régulation à la hausse d’une voie de signalisation impliquée dans l’activité anti-oxydante et anti-apototique des cellules neuronales, la voie PI3K/Akt. Elle est complémentée par un effet sur la voie eIF2α, une voie inflammatoire majeure, dont la régulation joue un rôle primordial dans la neuroprotection [6].

En plus de son action sur les maladies neurodégénératives, la quercétine semble avoir un effet protecteur vis à vis des cancers, en particulier celui de la prostate [7]. Grâce à son activité anti-oxydante, la quercétine est en effet capable d’intervenir sur les voies de signalisation régulant l’apoptose et la migration cellulaire, deux pierres angulaires de la mise en place d’un cancer [8]. Elle a également un rôle préventif vis à vis des maladies cardiovasculaires [9].

La quercétine pour un vieillissement moins rapide ?

De nouvelles études suggèrent la capacité de la quercétine à diminuer la sénescence cellulaire, un phénomène touchant une partie de nos cellules, les empêchant de mourir mais bridant parallèlement leur fonctionnement normal. Dans des cultures de cellules sénescentes humaines, une équipe a récemment prouvé une inhibition des phénomènes amenant les cellules à un phénotype de sénescence grâce à la quercétine [10]. Plus impressionnant, sur des cellules fibroblastiques (cellules soutenant la peau), une seconde étude a montré un renversement de la sénescence, une trouvaille intéressante dans le traitement du vieillissement de la peau (à court terme) mais aussi dans le traitement de la sénescence cellulaire systémique (à plus long terme) [11]. En parallèle, la quercétine semble avoir un effet sur les AGEs (Advanced Glycation End-products) qui, lors du vieillissement, entraînent la formation de radicaux libres et l’apparition de maladies métaboliques, telles que le diabète [12].

La quercétine est donc une molécule d’intérêt, malgré l’absence d’études cliniques, dont les capacités sont à approfondir pour déterminer totalement son potentiel anti-âge.

  • Nombre de publications : environ 500
  • Molécule disponible : en vente libre
  • Mode d’administration : par voie orale
  • Posologie : 200-500 mg / dose, en 2 à 3 prises par jour.

Aucun effet secondaire n’a été décrit à ce jour. Attention cependant, la quercétine peut interagir avec la ciclosporine (un médicament anti-rejet destiné majoritairement aux patients greffés) et inhibe l’action des antibiotiques de la famille des quinolones.

Note importante : une étude récente a démontré une possible toxicité thyroïdienne, inhibant la croissance cellulaire induite par les hormones thyroïdiennes et diminuant sa capacité de fixation de l’iode [13]. Il est donc important de rester prudent concernant la quercétine, et plus largement les flavonoïdes, et de ne pas en prendre si vous avez un doute sur la santé de votre thyroïde.

Enfin, la biodisponibilité de la quercétine reste un sujet majeur lors des études chez l’Homme. En effet, sur une dose ingérée, seul 20% vont être réellement absorbés [14].

[1] Thornhill SM, Kelly AM. Natural treatment of perennial allergic rhinitis. Altern Med Rev. Review. 2000;5(5):448-54

[2] Katske F, Shoskes DA, et al. Treatment of interstitial cystitis with a quercetin supplement. Tech Urol. 2001;7(1):44-6

[3] Edwards RL, Lyon T, et al. Quercetin reduces blood pressure in hypertensive subjects.  J Nutr. 2007;137(11):2405-11

[4] Maria S-GA, Ignacio M-MJ, Ramírez-Pineda Jose R, Marisol L-R, Edison O, Patricia C-GG. The flavonoid quercetin ameliorates Alzheimer’s disease pathology and protects cognitive and emotional function in aged triple transgenic Alzheimer’s disease model mice. Neuropharmacology. 2015;93:134-145

[5] Chang HC, Yang YR, Wang PS, Wang RY, Quercetin enhances exercise-mediated neuroprotective effects in brain ischemic rats, Med. Sci. Sports & Ex. 2014;46(10):1908-16

[6] Hayakawa M, Itoh M et al., Quercetin reduces eIF2α phosphorylation by GADD34 induction, Neurobiol. Aging, 2015;36(9):2509-18

[7] Nöthlings U, Murphy SP, et al. Flavonols and pancreatic cancer risk: the multiethnic cohort study. Am J Epidemiol. 2007;166(8):924-31

[8] Nam JS, Sharma AR, Nguyen LT, Chakraborty C, Sharma G and Lee SS, Application of Bioactive Quercetin in Oncotherapy: From Nutrition to Nanomedicine (review), Molecules 2016;21(1):108

[9] Khurana S, Venkataraman K, Hollingsworth A, Piche M, Tai TC. Polyphenols: Benefits to the Cardiovascular System in Health and in Aging. Nutrients. 2013;5(10):3779-3827

[10] Yang HH, Hwangbo K, Zheng MS et al. Quercetin-3-O-β-d-glucuronide isolated from Polygonum aviculare inhibits cellular senescence in human primary cells, Arch. Pharm. Res. 2014;37(9):1219-33

[11] Chondrogianni N, Kapetan S, Chinou I, Vassilatou K, Papassideri K,Gonos ES, Anti-ageing and rejuvenating effects of quercetin, Experimental Gerontology, 2010;45(10):763-71

[12] Alam M, Ahmad I, Naseem I, Inhibitory effect of quercetin in the formation of advance glycation end products of human serum albumin: An in vitro and molecular interaction study, Int. J. Biol. Macromolecules, 2015;79:336-343

[13] Giuliani C, Bucci I, Di Santo S, et al, The flavonoid quercetin inhibits thyroid-restricted genes expression and thyroid function, Food and Chemical Toxicology, 2014;66:23-29

[14] X. Cai, Z. Fang, J. Dou, A. Yu and G. Zhai, Bioavailability of Quercetin: Problems and Promises, Current Medicinal Chemistry, 2013;20:2572-2582

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Dr. Marion Tible

Marion Tible Long Long Life

Author/Reviewer

Auteure/Relectrice

Marion Tible has a PhD in cellular biology and physiopathology. Formerly a researcher in thematics varying from cardiology to neurodegenerative diseases, she is now part of Long Long Life team and is involved in scientific writing and anti-aging research.

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Marion Tible est docteur en biologie cellulaire et physiopathologie. Ancienne chercheuse dans des thématiques oscillant de la cardiologie aux maladies neurodégénératives, elle est aujourd’hui impliquée au sein de Long Long Life pour la rédaction scientifique et la recherche contre le vieillissement.

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Bactéries et longévité : l’improbable combinaison anti-âge

Long Long Life bactéries longévité

Bactéries et longévité : l’improbable combinaison

On dit de l’intestin qu’il est le deuxième cerveau de l’Homme. En effet, les quelques 200 millions de neurones qui l’innervent ainsi que le microbiote (l’écosystème de bactéries, champignons et micro-organismes présents dans le tractus gastrointestinal [1]) forment une entité qui influence nos humeurs et nos émotions, et interviennent dans le développement de maladies neurologiques telles que l’autisme et la dépression [2]. Le cerveau, le système nerveux de l’intestin et le microbiote intestinal communiquent entre eux de façon bidirectionnelle par ce qu’on appelle l’axe intestin-cerveau. Cet axe de communication transmet différents types d’informations : métaboliques, immunologiques, endocrines et neuronales, dérivées des cellules bactériennes et de leurs métabolites [1].

Les bactéries du microbiote intestinal influencent le vieillissement et la longévité

Récemment, des études se sont intéressées à l’influence du microbiote intestinal sur le vieillissement et la longévité. La composition du microbiote varie avec l’âge et ces altérations ont été associées au développement de maladies et au vieillissement. Ceci est attribuable à la capacité du microbiote de moduler simultanément plusieurs processus liés à l’âge comme l’inflammation, le stress oxydatif, la régulation des métabolites et l’homéostasie énergétique [1] par le biais de l’axe intestin-cerveau. Par conséquent, le microbiote de l’intestin a été identifié comme une cible thérapeutique contre les maladies liées à l’âge [1].

Dans une nouvelle étude [1], des chercheurs ont analysé l’impact d’un mélange de trois probiotiques (bactéries ou levures vivantes qui apportent des bienfaits sanitaires à l’hôte) et d’un nouveau prébiotique (substance alimentaire composée de sucres qui permet la croissance de microorganismes probiotiques) sur la durée de vie de drosophiles mâles. Il a été montré que le microbiote intestinal de la drosophile variait avec l’âge et que ces changements étaient comparables à ceux observés chez l’Homme. Le mélange des probiotiques et du prébiotique utilisé dans l’étude a accru de 60 % la longévité des drosophiles mâles, et une formulation de probiotiques seuls a augmenté de 55% la longévité [1].

Modifier les bactéries intestinales pour ralentir le vieillissement

D’après les chercheurs, les résultats de leur étude rejoignent d’autres résultats d’expérimentations similaires sur le modèle murin : différentes combinaisons de probiotiques ont eu des effets bénéfiques, notamment contre la neurodégénérescence [3], la perte de mémoire [4], l’immunité ainsi que les défenses antioxydantes [5]. Par ailleurs, les probiotiques ont également réduit l’inflammation et ont favorisé la longévité chez la souris [6]. Enfin, dans d’autres études, les probiotiques ont augmenté la durée de vie de C. elegans en stimulant la réponse immunitaire innée, réduisant le stress oxydatif [7] ou par le biais de mécanismes mimant la restriction calorique [8].

La composition du tractus gastrointestinal et ses effets sur la santé sont étudiés depuis de nombreuses années, mais ce n’est que récemment que le vieillissement a été associé à des changements du microbiote intestinal. Réciproquement, des altérations du microbiote ont été associés à des phénotypes de maladies chroniques liées à l’âge. Un régime riche en probiotiques et prébiotiques peut aider à maintenir un microbiote intestinal sain dans le but de retarder l’apparition de maladies chroniques et d’allonger la durée de vie. Au cours de multiples expériences, des formulations symbiotiques (c’est-à-dire mélangeant probiotiques et prébiotiques) ont eu des effets bénéfiques contre les dérèglements biologiques liés à l’âge et pour la longévité. A l’avenir, des mélanges symbiotiques spécifiques pourraient être développés pour prévenir l’apparition de maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète, le cancer, l’obésité et les maladies neurodégénératives [1].

Références :

[1] Susan Westfall, Nikita Lomis & Satya Prakash, Longevity extension in Drosophila through gut-brain communication. Scientific Reports, (2018) 8:8362 DOI:10.1038/s41598-018-25382-z

[2] 

[3] Dinan, T. G. & Cryan, J. F. Gut instincts: microbiota as a key regulator of brain development, ageing and neurodegeneration. The Journal of Physiology 595, 489–503 (2017).

[4] Jeong, J.-J., Kim, K. A., Hwang, Y.-J., Han, M. J. & Kim, D.-H. Anti-infammaging efects of Lactobacillus brevis OW38 in aged mice. Benef Microbes 7, 707–718 (2016).

[5] Sharma, R. et al. Dietary supplementation of milk fermented with probiotic Lactobacillus fermentum enhances systemic immune response and antioxidant capacity in aging mice. Nutr Res 34, 968–981 (2014).

[6] Matsumoto, M., Kurihara, S., Kibe, R., Ashida, H. & Benno, Y. Longevity in mice is promoted by probiotic-induced suppression of colonic senescence dependent on upregulation of gut bacterial polyamine production. PLoS One 6, e23652 (2011).

[7] Grompone, G. et al. Anti-infammatory Lactobacillus rhamnosus CNCM I-3690 strain protects against oxidative stress and increases lifespan in Caenorhabditis elegans. 7, e52493 (2012).

[8] Zhao, Y. et al. Lactobacillus salivarius strain FDB89 induced longevity in Caenorhabditis elegans by dietary restriction. J Microbiol 51, 183–188 (2013).

Anne Fischer

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Author

Auteur

Anne is studying medicine science at the Institute of Pharmaceutical and Biological Science in Lyon and she has graduated with a Bachelor’s degree in molecular and cellular biology at the University of Strasbourg.

More about the Long Long Life team

Anne étudie les sciences du médicament à l’Institut des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques de Lyon. Elle est titulaire d’une licence en biologie moléculaire et cellulaire de l’Université de Strasbourg.

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Une supermolécule contre la maladie de Parkinson

Long Long Life Parkinson

Une supermolécule contre la maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson est une des maladies neurodégénératives liées à l’âge les plus communes. Elle affecte plus de 10 millions de personnes dans le monde [1] mais il n’existe aujourd’hui pas de traitement curatif contre cette pathologie. Par ailleurs, les thérapies actuellement sur le marché ciblent les symptômes, et leur usage à long terme entraînent une perte de l’efficacité thérapeutique et d’importants effets secondaires [2].

Long Long Life Parkinson

L’origine de la maladie de Parkinson est multifactorielle, d’ordre génétique et environnemental, mais les processus moléculaires impliqués dans la pathogenèse sont toujours peu connus. Néanmoins, des études et revues scientifiques [3,4] ont récemment souligné le rôle que joue l’inflammation au niveau cérébral dans la survenue des maladies neurodégénératives, notamment dans la maladie de Parkinson. La neuroinflammation est marquée par l’activation de la microglie, c’est-à-dire des cellules immunitaires du système nerveux central. Quand elles sont activées, elles libèrent différents types de facteurs pro-inflammatoires et cytotoxiques comme les cytokines, les dérivés réactifs de l’oxygène et les dérivés réactifs de l’azote [2]. L’accumulation de ces facteurs contribue à la perte lente et progressive des neurones dopaminergiques, caractéristique de la maladie de Parkinson.

Une molécule qui protège contre la maladie de Parkinson ?

Pour essayer de contrer l’impact de la neuroinflammation sur la pathogenèse de Parkinson, une équipe de chercheurs a étudié les propriétés neuroprotectrices de la tétrahydroxystilbène glucoside, abrégée TSG, contre la dégénérescence des neurones dopaminergiques [2]. La TSG est une molécule qui a largement été étudiée et qui possède de nombreux effets bénéfiques : elle neutralise les radicaux libres, a un rôle antioxydant et anti-inflammatoire, protège contre les ischémies cérébrales [2] et augmente la durée de vie du ver C. elegans [5].

Les expériences menées lors de l’étude ont été faites in vivo sur des rats modèles de neurodégénérescence et in vitro sur des co-cultures de cellules gliales et de neurones dopaminergiques. Les résultats in vivo ont montré que la TSG diminuait significativement la perte des neurones et les études in vitro ont montré que les mécanismes responsables de cette neuroprotection passaient par les cellules gliales, en particulier la microglie et les astrocytes. En effet, la TSG induit la protection des neurones dopaminergiques par le biais de deux mécanismes : en atténuant la neuroinflammation induite par la microglie et en renforçant les effets neurotrophiques (responsables de la croissance et de la survie des neurones) portés par les astrocytes [2].

Long Long Life Parkinson
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Les traitements symptomatiques actuels ne permettent pas de stopper la neurodégénérescence, et l’incidence, ainsi que les conséquences très handicapantes de cette maladie, renvoient à la nécessité de développer de nouvelles thérapies. Les résultats de cet article attestent que l’inhibition de la neuroinflammation passant par les cellules immunitaires du cerveau pourrait devenir une voie thérapeutique prometteuse pour traiter la maladie de Parkinson.

Références

[1]

[2] Zhou et al. Journal of Neuroinflammation (2018) 15:161 https://doi.org/10.1186/s12974-018-1194-5

[3] V. Sanchez-Guajardo et al. / Neuroscience 302 (2015) 47–58

[4] Wang et al. Translational Neurodegeneration (2015) 4:19 DOI 10.1186/s40035-015-0042-0

[5] Christian Büchter, Liang Zhao, Susannah Havermann, Sebastian Honnen, Gerhard Fritz, Peter Proksch, and Wim Wätjen. TSG (2,3,5,4’ -Tetrahydroxystilbene-2-O–D-glucoside) from the Chinese Herb Polygonum multiflorum Increases Life Span and Stress Resistance of Caenorhabditis elegans. Oxidative Medicine and Cellular Longevity Volume 2015, Article ID 124357, 12 pages

Anne Fischer

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DHEA: l’hormone de la longévité ?

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DHEA : une hormone pour allonger notre durée de vie ?

La DHEA est une hormone stéroïde sécrétée par notre surrénale et est le précurseur des hormones sexuelles (testostérone et oestrogène). Le taux sanguin de DHEA (sous sa forme sulfatée DHEA-S) augmente progressivement jusqu’à 20 ans puis diminue avec l’âge, ce qui lui vaut le surnom « d’hormone de longévité ». Pour ses éventuels effets contre le vieillissement, les symptômes de la ménopause, la fonte musculaire, l’obésité… la DHEA a été largement étudiée. Actuellement des recherches se penchent plus avant sur son effet anti-âge, avec des résultats parfois contradictoires.

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Puisque nous n’avons pas d’intérêt financier, nous pouvons vous dire toute la vérité sur les traitements développés à l’heure actuelle pour lutter contre le vieillissement et vous offrir la meilleure information possible.

DHEA, une pilule miracle pour la longévité ?

Les effets de la DHEA sont très variés et, au sein du grand public, du fait de sa médiatisation à outrance, elle est souvent décrite comme une pilule anti-vieillissement qui permettrait de rallonger la durée de vie. En réalité, il semble qu’elle participerait à la santé cardiovasculaire, osseuse, hormonale, neuronale et dermatologique, à plus ou moins grande échelle suivant la population touchée, la dose et la durée de supplémentation [1]. C’est donc une hormone intéressante dans les pathologies liées à l’âge, mais aucune étude n’a démontré qu’elle pouvait allonger la durée de vie.

Une étude sans précédent a été menée sous le nom de DHEAge pour estimer les bienfaits d’une supplémentation en DHEA chez des individus de plus de 60 ans (hommes et femmes confondus). Elle a prouvé une amélioration de la densité osseuse, de la qualité de la peau et de la libido, avec une augmentation légère en hormones sexuelles, en particulier chez les femmes [2]. Il apparaît également que la DHEA est bénéfique pour le maintien de la masse musculaire et, de fait, la lutte contre la sarcopénie chez les personnes âgées [3]. Ces effets pourraient être liés à la régulation de IGF-1, une hormone de croissance qui régule notamment la prise de muscle et la masse osseuse [4].

D’un autre côté, la supplémentation en DHEA parait intéressante dans la lutte contre le diabète. En effet, une équipe de recherche a conclu à une baisse de l’insuline et des molécules pro-inflammatoires après 6 mois de traitement [5]. De plus, cet effet chez les personnes en surpoids est accompagné d’une perte de graisse viscérale [6]. Dans les maladies neurologiques, même si elle ne dispose pas d’un récepteur spécifique, la DHEA a un effet sur le NMDA et le GABA, deux neurotransmetteurs centraux [7, 8]. Cette interaction, en plus de la capacité de la DHEA à réguler les taux hormonaux, pourrait expliquer son rôle sur la mémoire, la dépression et l’apprentissage [9]. Dans les maladies cardiovasculaires, notre molécule miracle semble aussi avoir un rôle, via la régulation de eNOS (une enzyme permettant la synthèse de NO, un vasodilatateur puissant) et de l’inflammation [10].

Attention à la DHEA en automédication

Toutes ces études sont à prendre avec précaution car, pour chaque étude indiquant un effet bénéfique de la DHEA, une autre dit le contraire. Cette disparité est probablement due aux différents designs d’études, à des temps de traitement non comparables et à des doses variables. Il faut aussi noter l’absence d’études de longue durée, ne permettant pas d’évaluer l’effet à long terme d’une supplémentation en DHEA. Il apparaît également que les mécanismes d’action sous-jacents à la prise de DHEA ne sont pas bien connus. Malheureusement, du fait du manque d’intérêt des laboratoires pharmaceutiques pour une molécule naturelle, qu’ils ne peuvent pas breveter, peu de recherches sont encore financées et ces mécanismes sont encore loin d’être élucidés.

  • Nombre de publications : plus de 1000
  • Molécule disponible : sur prescription en France / en vente libre dans d’autres pays
  • Mode d’administration : par voie orale ou veineuse
  • Posologie : 25 mg / jour maximum chez la femme, 50 mg / jour maximum chez l’homme

La DHEA ne semble pas avoir d’effets secondaires à long terme, sous réserve de respecter les doses. En général, il est conseillé de ne pas faire d’automédication et de suivre régulièrement ses taux sanguins de DHEA-S afin d’éviter tout surdosage.

Il est fortement déconseillé de prendre de la DHEA si vous suivez un autre traitement hormonal (fertilité, thyroïde, andropause, ménopause…). De même, si vous avez un historique de cancer du sein, de l’utérus, des ovaires ou de la prostate, il est contre-indiqué d’envisager un traitement avec de la DHEA. Il a d’ailleurs été mis en évidence qu’un taux élevé de DHEA était associé à un risque plus important de développer un cancer du sein [11].

[1] Samaras N, Samaras D, Frangos E, Forster A, Philippe J. A Review of Age-Related Dehydroepiandrosterone Decline and Its Association with Well-Known Geriatric Syndromes: Is Treatment Beneficial? Rejuvenation Research. 2013;16(4):285-294

[2] Baulieu E-E, Thomas G, Legrain S, et al. Dehydroepiandrosterone (DHEA), DHEA sulfate, and aging: Contribution of the DHEAge Study to a sociobiomedical issue. Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America. 2000;97(8):4279-4284

[3] Valenti G, Denti L, Maggio M, Ceda G, Volpato S, Bandinelli S, Ceresini G, Cappola A, Guralnik JM, Ferrucci L, Effect of DHEAS on skeletal muscle over the life span: the InCHIANTI study. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 2004;59(5):466-72

[4] Morales AJ, Haubrich RH, Hwang JY, Asakura H, Yen SS, The effect of six months treatment with a 100 mg daily dose of dehydroepiandrosterone (DHEA) on circulating sex steroids, body composition and muscle strength in age-advanced men and women. Clin Endocrinol (Oxf). 1998;49(4):421-32

[5] Weiss EP, Villareal DT, Fontana L, Han D-H, Holloszy JO. Dehydroepiandrosterone (DHEA) replacement decreases insulin resistance and lowers inflammatory cytokines in aging humans. Aging (Albany NY). 2011;3(5):533-542

[6] Villareal DT, Holloszy JO, Effect of DHEA on abdominal fat and insulin action in elderly women and men: a randomized controlled trial. JAMA. 2004;292(18):2243-8

[7] M.D. Majewska, Neuronal actions of dehydroepiandrosterone: possible roles in brain development, aging, memory, and affect, Ann. NY Acad. Sci., 1995;774:111-120

[8] R. Bergeron, C. de Montigny, G. Debonnel, Potentiation of neuronal NMDA response induced by dehydroepiandrosterone and its suppression by progesterone: effects mediated by sigma receptors,J. Neurosci., 1996;16:1193-1202

[9] Racchi M, Balduzzi C, Corsini E. Dehydroepiandrosterone (DHEA) and the aging brain: flipping a coin in the « fountain of youth ». CNS Drug Rev. 2003;9(1):21-40

[10] Simoncini T, Mannella P, Fornari L, Varone G, Caruso A, Genazzani AR, Dehydroepiandrosterone modulates endothelial nitric oxide synthesis via direct genomic and nongenomic mechanisms. Endocrinology. 2003;144(8):3449-55

[11] Kaaks R, Berrino F, et al. Serum sex steroids in premenopausal women and breast cancer risk within the European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition (EPIC). J Natl Cancer Inst. 2005;97(10):755-65

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Dr. Marion Tible

Marion Tible Long Long Life

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Lécithine, phosphatidylcholine et santé cardiovasculaire

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Phosphatidylcholine et vieillissement

La phosphatidylcholine (aussi appelée Polyenylphosphatidylcholine) est un phospholipide majeur, très impliqué dans la synthèse des membranes de nos cellules. Elle est produite par le foie naturellement, aide notre digestion, au maintien de l’élasticité de la peau et est essentielle à la fonction cérébrale. Est-elle aussi impliquée dans le vieillissement ? Mille fois oui, car, chez les sujets jeunes, elle est présente en plus grande quantité que chez les personnes âgées [1].

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Phosphatidylcholine et santé cérébrale

La phosphatidylcholine contribue au maintien de l’intégrité de ces membranes et est essentielle au bon fonctionnement de l’organisme. Naturellement produite par le foie, elle entre aussi dans la composition de la bile (digestion des matières grasses). Lorsqu’elle est métabolisée par notre corps, elle peut libérer une molécule de choline qui pourra être utilisée, notamment par le cerveau pour produire de l’acétylcholine [2]. De ce fait, une supplémentation en phosphatidylcholine peut améliorer le fonctionnement cérébral en boostant la synthèse d’acétylcholine [3]. Ce constat a mené à des études pré-cliniques et cliniques, en particulier sur la maladie de Parkinson, avec l’espoir de trouver de nouvelles pistes thérapeutiques, mais les résultats se sont avérés contradictoires [4, 5]. En revanche, dans le traitement des troubles bipolaires, il semblerait que la supplémentation en phosphatidylcholine soit bénéfique [6]. De nouvelles études se sont également intéressées à la maladie d’Alzheimer et prouvent qu’il existe un déséquilibre du métabolisme de la phosphatidylcholine pouvant favoriser la maladie [7].

La phosphatidylcholine pour la longévité ?

Le rôle principal de la phosphatidylcholine dans les maladies cardiovasculaires semble être la prévention de l’hypercholestérolémie [8]. En effet, en cas d’hypercholestérolémie légère ou en prévention, la supplémentation en phosphatidylcholine permet une baisse du cholestérol circulant. Ces résultats sont néanmoins à prendre avec recul car les dernières études sont relativement vieilles et peu de nouvelles recherches se sont penchées sur la question. Les dérivés de phosphatidylcholine peuvent aussi avoir un effet intéressant, c’est le cas du DLPC, dont le rôle est encore en cours d’investigation mais qui semble permettre la diminution du glucose et des triglycérides sanguins, promulguant ainsi un effet anti-diabétique [9].

Toutes ces actions cumulées de la phosphatidylcholine vont dans la direction d’une diminution des risques de développement de pathologies liées à l’âge. Elle semble agir directement dans le maintien de la fonction cérébrale, en plus de ses effets bénéfiques sur le système cardiovasculaire.

  • Nombre de publications : plus de 1000
  • Molécule disponible : en vente libre
  • Mode d’administration : par voie orale
  • Posologie : entre 1 et 4 g / jour

Aucune contre-indication n’est connue à ce jour. A très fortes doses, il est possible d’avoir quelques troubles digestifs.

Il est important de différencier les lécithines, des mélanges de phospholipides contenant de la phosphatidylcholine et les suppléments purs. Le mot lécithine est, en biochimie, synonyme de phosphatidylcholine, mais de nombreux abus de langages sont retrouvés dans les suppléments alimentaires (où les compléments portant le nom de « lécithine » peuvent contenir de 25% à 95% de phosphatidylcholine). Bien que les lécithines aient un effet bénéfique sur la santé digestive, leur concentration en phosphatidylcholine ne semble pas toujours suffisante pour obtenir un effet anti-âge.

[1] Hancock SE, Friedrich MG, Mitchell TW, Truscott RJ, Else PL. Decreases in Phospholipids Containing Adrenic and Arachidonic Acids Occur in the Human Hippocampus over the Adult Lifespan. Lipids. 2015 Sep;50(9):861-72

[2] Blusztajn JK, Liscovitch M, Mauron C, Richardson UI, Wurtman RJ. Phosphatidylcholine as a precursor of choline for acetylcholine synthesis. J Neural Transm Suppl. 1987;24:247-59

[3] Chung SY, Moriyama T et al. Administration of phosphatidylcholine increases brain acetylcholine concentration and improves memory in mice with dementia. J Nutr. 1995 Jun;125(6):1484-9

[4] Barbeau A. Lecithin in Parkinson’s disease. J Neural Transm Suppl. 1980;(16):187-93

[5] Jackson IV, Nuttall EA, et al. Treatment of tardive dyskinesia with lecithin. Am J Psychiatry. 1979 Nov;136(11):1458-60

[6] Bogarapu S, Bishop JR, et al. Complementary medicines in pediatric bipolar disorder.  Minerva Pediatr. 2008 Feb;60(1):103-14

[7] Whiley L, Sen A, Heaton J, et al. Evidence of altered phosphatidylcholine metabolism in Alzheimer’s disease. Neurobiology of aging. 2014;35(2):271-278

[8] Knuiman JT, Beynen AC, Katan MB. Lecithin intake and serum cholesterol. Am J Clin Nutr. 1989 Feb;49(2):266-8

[9] Lee JM, Lee YK, Mamrosh JL, et al. Antidiabetic actions of a phosphatidylcholine ligand for nuclear receptor LRH-1. Nature. 2011;474(7352):506-510

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Autophagie et longévité : une formule gagnante

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Autophagie et longévité : une formule gagnante

Dans une étude parue récemment [1], une équipe de chercheurs de l’Université de Brown a réussi à renforcer le processus d’autophagie chez un modèle animal, le petit ver C. elegans, lui donnant ainsi une durée de vie plus longue. L’autophagie est un processus biologique conservé qui recycle les composés endommagés de la cellule, permettant à celle-ci de lutter contre le stress cellulaire et la mort cellulaire. Ce mécanisme est régi par plusieurs voies de signalisation cellulaire, dont l’une fait intervenir une protéine d’export nucléaire (permettant le passage des protéines et ARN entre le noyau et le cytoplasme), XPO1. L’inhibition de cette protéine permet de séquestrer HLH-30, un facteur de transcription qui régule l’autophagie, à l’intérieur du noyau et favorise son action sur l’ADN [2].

Une nouvelle voie pour induire l’autophagie

Dans cette étude, l’extinction du gène codant pour XPO1 (xpo-1) a conduit à l’amélioration de l’autophagie et à l’enrichissement, dans le noyau, du facteur de transcription HLH-30. Ce facteur de transcription, par son rôle sur l’autophagie, joue un rôle dans l’extension de la durée de vie de nombreux organismes modèles, dont C. elegans, par le biais du déclenchement d’une réponse appropriée lors d’un stress (jeûne, stress thermique, infection bactérienne…) [1]. La protéine d’export nucléaire XPO1 de C. elegans est l’orthologue (la même protéine pour la même fonction dans des espèces différentes) d’une protéine conservée chez l’Homme, l’Exportin-1, et HLH-30 est une protéine orthologue fonctionnelle de TFEB [2]. TFEB coordonne les protéines lysosomales (les poubelles de nos cellules) et les gènes impliqués dans l’autophagie [3]. Il semblerait que les effets résultant de l’inhibition de XPO1 soient aussi conservés chez l’Homme, puisque des analyses effectuées sur des cellules HeLa ont montré que la concentration en TFEB dans le noyau ainsi que l’autophagie étaient augmentés suite à cette inhibition [1].

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Une application chez l’Homme ?

Inhiber la protéine d’export nucléaire XPO-1 chez l’Homme pourrait s’appliquer en thérapie, contre des maladies caractérisées par des anomalies lysosomales et des anomalies de l’autophagie liées à l’âge. C’est le cas des maladies neurodégénératives, engendrées par l’accumulation d’agrégats de protéines mal repliées et d’organites anormaux dans les cellules. Il existe des inhibiteurs pharmacologiques réversibles de XPO1 avec une bonne sélectivité, biodisponibilité et un bon profil de toxicité pour l’Homme, dont les essais sur le modèle C. elegans ont montré des bénéfices sur la longévité [1].

Les chercheurs de l’Université de Brown ont donc découvert qu’inhiber génétiquement et pharmacologiquement XPO1 augmentait fortement l’enrichissement nucléaire en HLH-30 et améliorait l’autophagie, ayant pour conséquences des bienfaits sur la protéostasie et un accroissement de la longévité. L’étude souligne aussi le potentiel thérapeutique de cibler les protéines d’export nucléaire et les facteurs de transcription chez l’Homme pour lutter contre les maladies associées au déclin protéostasique, dont les maladies neurodégénératives liées à l’âge.

Références :

[1] Silvestrini et al., 2018, Cell Reports 23, 1915–1921.

[2] Louis R. Lapierre, C Daniel De Magalhaes Filho, Philip R. McQuary, Chu-Chiao Chu, Orane Visvikis, Jessica T. Chang, Sara Gelino, Binnan Ong, Andrew E. Davis, Javier E. Irazoqui, Andrew Dillin and Malene Hansen. The TFEB orthologue HLH-30 regulates autophagy and modulates longevity in Caenorhabditis elegans, Nat Commun. 2013 ; 4: . doi:10.1038/ncomms3267.

[3] Gennaro Napolitano and Andrea Ballabio, TFEB at a glance, Journal of Cell Science (2016) 129, 2475-2481 doi:10.1242/jcs.146365.

Anne Fischer

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Anne is studying medicine science at the Institute of Pharmaceutical and Biological Science in Lyon and she has graduated with a Bachelor’s degree in molecular and cellular biology at the University of Strasbourg.

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Anne étudie les sciences du médicament à l’Institut des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques de Lyon. Elle est titulaire d’une licence en biologie moléculaire et cellulaire de l’Université de Strasbourg.

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Partie 3 : Etudier le vieillissement avec la protéomique, un méli-mélo de disciplines

Protéomique Long Long Life Vieillissement Transhumanisme

Nous avons parlé de l’ADN et de l’ARN, il est à présent temps de s’intéresser aux protéines. Cours de rappel : l’ADN est transcrit en ARN qui à son tour est traduit en protéines. Ces protéines ont des rôles très divers en fonction de leur localisation tissulaire et cellulaire, leur capacité à transformer des substrats, leur conformation 3D… La totalité des protéines de notre corps forme le protéome et elle est étudiée grâce à des techniques de protéomique.

Protéomique & vieillissement : comment étudie-t-on le protéome ?

La protéomique relève de l’étude du protéome, qui est l’ensemble des protéines d’une cellule. Dans ces analyses, on peut s’intéresser aux modifications que subit une protéine lors de sa synthèse : sa traduction, les modifications post-traductionnelles (comme l’acétylation, la méthylation…), son repliement (la structure 3D d’une protéine lui permet de fonctionner), son couplage avec d’autres protéines (formation de dimères, trimères ou polymères) ou encore sa dégradation. On rappelle que les protéines peuvent se retrouver sous plusieurs formes :

  • la forme primaire est la succession des acides aminés qui constituent la protéine. C’est la séquence protéique. Elle peut être touchée par les modifications post-traductionnelles comme la méthylation ou l’actéylation.
  • la forme secondaire est la forme repliée des protéines. C’est la structure que prend la protéine afin d’optimiser sa future fonction. On pourra observer la formation locale de feuillets, d’hélices ou de coudes.
  • la structure tertiaire est la forme 3D de la protéine. Une fois la structure secondaire adoptée, il faut à nouveau la replier pour lui donner une conformation dans l’espace. Cela est possible par la formation de liaisons entre différents sites protéiques.
  • la structure quaternaire est la forme finale des protéines, mais n’est pas adoptée par toutes les protéines. En effet, elle est le résultat d’une association de plusieurs chaines protéiques pour former des polymères. Certaines protéines fonctionnent sous forme de monomère et s’arrêtent donc à une structure tertiaire.
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La protéomique permet d’étudier toutes ces structures et d’identifier des cibles thérapeutiques potentielles ou des biomarqueurs de pathologies. Ses applications se diversifient de plus en plus, notamment sur les interactions protéine-ADN, protéine-ARN et protéine-protéine, rejoignant ainsi la génomique, la transcriptomique et la biologie des systèmes.

Préparation des protéines

Afin de pouvoir étudier le protéome, il faut d’abord extraire et séparer les différentes protéines avant de les identifier puis de les quantifier. Pour cela, on part d’un tissu (biopsie, organe, sang…) ou de cellules (en culture notamment) que l’on va détruire afin d’extraire les protéines. Pour ce faire, il existe plusieurs techniques, la plus classique étant l’utilisation d’un produit chimique, en combinaison avec des anti-protéases (des enzymes qui dégradent les protéines et que l’on bloque), pour casser les membranes des cellules et récupérer les protéines présentes à l’intérieur. Cette étape est extrêmement importante car une bonne extraction est garante d’une bonne analyse par la suite. Il est important de noter que, suite à cette étape d’extraction, les protéines se retrouvent sous leur forme primaire, c’est à dire sans repliement ou structure 3D. Pour étudier les formes secondaires et tertiaires des protéines, il existe d’autres techniques, plus complexes, que nous ne détaillerons pas.

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Après extraction, on récupère un extrait protéique, le plus pur possible. Il est alors nécessaire de séparer les protéines selon leurs caractéristiques physico-chimiques. Les protéines ont en effet des tailles différentes, sont plus ou moins chargées en fonction de leur composition, sont plus ou moins acides ou basiques et vont parfois pouvoir se lier à d’autres protéines qu’on appelle des ligands. Pour les séparer, on se base donc sur ces propriétés et on utilise le plus souvent une électrophorèse ou une chromatographie.

L’électrophorèse consiste en un gel placé entre deux électrodes (une positive et une négative) permettant le passage d’un courant. Cette technique va séparer les protéines en fonction de leur taille, les plus petites migrant plus rapidement sur le gel, les plus grosses restant dans le haut du gel. Lorsqu’on rajoute une étape préalable de migration iso-électrique, on peut également séparer les protéines en fonction de leur charge avant de les séparer par leur taille. On peut ainsi obtenir des petits spots sur un gel, correspondant aux protéines.

La chromatographie est quant à elle, une technique totalement différente bien que se basant sur les mêmes propriétés. L’extrait protéique est injecté dans une colonne de chromatographie (un tube contenant des filtres de diverses natures) afin de récupérer uniquement un type de protéine. Dans la colonne, on peut avoir des filtres de taille, qui ne laissent passer que les petites protéines, des filtres de charges, qui ne laissent passer que les protéines chargées positivement par exemple, ou encore des filtres d’affinité, qui contiennent un ligand sur lequel une protéine spécifique va se fixer. Tous ces différents types de colonnes permettent le même type de séparation que les électrophorèses mais ont plus pour but la purification de l’extrait protéique que l’analyse à proprement parler.

Identification et quantification des protéines

Une fois les protéines extraites et purifiées, les outils de protéomique permettent l’identification, l’analyse et la quantification de celles-ci. On distingue notamment la technique de western blot, qui permet de faire migrer des protéines sur un gel d’électrophorèse, de transférer ce résultat sur une membrane puis d’hybrider cette membrane avec un anticorps spécifique de notre protéine d’intérêt. On peut ainsi détecter uniquement une protéine donnée, puis la quantifier grâce à une référence interne au test. La technique du 2D-DIGE (pour « Fluorescence two-dimensional differential gel electrophoresis ») se base sur le même principe [1]. Le problème principal de ces procédés est la limitation à un gel d’électrophorèse, ne rendant pas possible l’analyse de protéines à grande échelle. Des tests permettant l’analyse de plus grandes quantités de protéines existent également, comme la spectrométrie de masse ou les puces à protéines. La première est assez complexe, se basant sur le marquage des protéines grâce à des radio-isotopes : après digestion par des enzymes, on obtient plusieurs fragments protéiques marqués, permettant la quantification et l’identification exacte de toutes les protéines contenues dans l’échantillon [2]. Les puces à protéines sont quant à elles, très similaires aux puces à ADN ou ARN [3].

Que faire des données de protéomique ?

L’application principale de la protéomique reste l’étude des interactions entre protéines dysfonctionnelles et pathologies, ainsi que le développement de biomarqueurs et de cibles thérapeutiques d’une maladie donnée [4]. Une fois les protéines identifiées et quantifiées, on peut en effet lier leur abondance (augmentation ou baisse de synthèse) et leur forme (mutation, modifications…) à un trouble. Tout comme les données de génomique et transcriptomique, les résultats d’une étude de protéomique apportent une meilleure compréhension des pathologies, à un niveau différent et complémentaire des études sur l’ADN et l’ARN [4].

Quelques exemples de modifications protéiques

Modification de la séquence protéique 

L’ADN contient l’information permettant à l’ARN d’être traduit en protéines suivant une séquence d’acides aminés spécifiques. Lorsqu’une mutation a lieu dans l’ADN, cela va se répercuter sur la séquence protéique. C’est ce qu’on appelle le code génétique : la combinaison de trois bases d’ADN va donner un codon et il existe actuellement 61 codons différents donnant lieu à 20 acides aminés. Par exemple, un codon TTT (Thymine x3) va donner une phénylalanine (un des 20 acides aminés), alors qu’on codon TCT (Thymine-Cytosine-Thymine) va donner une sérine. Cela peut sembler dérisoire comme différence, mais la structure protéique finale dépend entièrement de sa composition en acides aminés. S’il existe une mutation d’un codon TTT en TCT, alors la phénylalanine sera remplacée par une sérine dans la protéine, créant de potentiels problèmes en terme de repliement, de site actif ou de site de liaison.

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Altération des modifications post-traductionnelles

Si la protéine a été correctement synthétisée, elle n’est pas à l’abri d’autres problèmes. Une protéine ne se résume pas à sa séquence, il faut qu’elle soit modifiée pour être fonctionnelle. Ces modifications post-traductionnelles sont très variées et peuvent consister en l’ajout de groupement phosphate (phosphorylation), acétyl (acétylation), méthyl (méthylation), de sucres divers (glycosylation) ou encore d’ubiquitine (ubiquitinylation), cette dernière étant un système de reconnaissance de la cellule permettant l’élimination de la protéine. Toutes ces modifications peuvent être altérées, augmentées ou diminuées, impactant la fonction de la protéine.

Modifications de la structure 3D

La forme finale d’une protéine consiste en son repliement dans l’espace et son éventuelle association avec d’autres protéines. Afin d’effectuer son repliement, il est nécessaire de créer des liaisons entre les différentes parties de la protéine. Ces liaisons sont diverses et peuvent aller de liaisons fortes, comme les liaisons covalentes maintenant nos molécules, à des liaisons faibles, comme les liaisons ioniques, qui se basent sur l’interaction entre des zones chargées positivement et des zones chargées négativement au sein de la protéine.

Quel impact pour notre corps ?

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Prenons un exemple simple et connu de tous : la mucoviscidose. C’est une maladie génétique rare touchant les muqueuses et le système d’excrétion de notre corps. Les premiers symptômes sont généralement pulmonaires, avec une accumulation de mucus empêchant une respiration normale, puis s’étendant au foie, à l’intestin, au pancréas voire aux muqueuses génitales, entraînant la mort entre 20 et 40 ans.

Pourquoi parler de cette maladie ? Parce qu’elle est l’exemple même d’un dysfonctionnement protéique. En effet, le gène codant pour la protéine CFTR est muté, entraînant la formation d’une protéine tronquée, incapable de se replier correctement et de se loger dans la membrane des cellules comme elle devrait l’être. Il existe malheureusement beaucoup d’autres exemples de maladies de ce type, dont l’origine n’est pas forcément une mutation génétique.

Applications de la protéomique au vieillissement

Il est évident qu’au-delà de leur utilité pour les maladies rares, les outils de protéomique ont également un intérêt dans la recherche contre le vieillissement. En effet, l’intérêt majeur de ces tests est l’approche à grande échelle et la prise en compte de milliers de données traitées par la suite grâce des techniques bio-informatiques [5]. Cela permet l’identification de nouvelles protéines centrales à la mise en place de pathologies.

Par exemple, une étude récente a disséqué les voies de signalisation menant à l’accumulation de l’amyloide β dans la maladie d’Alzheimer, mettant en évidence de nouvelles hypothèses [6]. Une autre s’est intéressée au vieillissement des reins chez le rat, associant 66 protéines avec un vieillissement ralenti et 73 autres avec un vieillissement accéléré. Cette étude suggère que l’environnement rénal, en particulier vis à vis du stress oxydatif et de la fonction mitochondriale, est de première importance dans le vieillissement rénal et la dégradation de sa fonction [7]. Dans la mitochondrie, une équipe a également mis au point de nouveaux outils permettant de suivre sa fonction au cours du temps [8]. Toujours dans la mitochondrie, des études récentes de protéomique ont identifié les sites d’acétylation, succinylation, glutarylation et malonylation (toutes des modifications post-traductionnelles) et leur régulation par les sirtuines, SIRT3 et SIRT5, des protéines largement impliquées dans le vieillissement [9]. Concernant la sarcopénie liée à l’âge, une équipe a mis en relation le statut oxydatif et la perte musculaire [10]. D’autres études se sont penchées sur la protéostasie, dont la perte est l’une des 9 causes du vieillissement, et son effet sur la longévité [11].

La liste des recherches en cours pourrait continuer encore et encore, tant les espoirs portés par la protéomique sont importants dans la lutte contre le vieillissement, mais nous nous arrêterons à ces quelques exemples. Pour plus d’information sur le protéome et les études actuellement en développement, vous pouvez visiter le site du Human Proteome Project (en anglais) ou celui de l’EBI (en anglais), pour aller plus loin dans votre formation à la protéomique !

Tout notre dossier Approches « omics »

Les approches « omics » : mieux comprendre notre vieillissement

omics

Qu’est-ce qu’il se cache derrière les approches « omics » ? Quand on parle de génomique, transcriptomique ou protéomique, à quoi s’intéresse-t-on ? Un petit guide pour mieux comprendre !

Partie 1 : Parlons peu, parlons génomique !

Difficile de ne pas s’étendre sur la génomique et toutes ses applications. C’est la plus ancienne des approches « omics » mais c’est aussi celle qui est la plus étudiée. Elle a donné naissance au concept d’épigénétique et ouvert la porte à des espoirs jusque là impossibles !

Partie 2 : La transcriptomique, une science en constante évolution.

La découverte des ARN non codants a valu un prix Nobel, c’est dire l’importance de cette discipline. La transcriptomique c’est l’ouverture d’un champ de possibles, la découverte de nouveaux mécanismes et la compréhension progressive de la régulation de la transcription.

Partie 3 : Protéomique, un meli-melo de disciplines

La protéomique, c’est avant tout une approche multiple, prenant en compte les interactions avec d’autres disciplines, notamment la génomique, et faisant appel à des concepts intercroisés avec l’immunologie, la fonction cellulaire ou la nutrition.

Partie 4 : La métabolomique, la dernière-née des « omics »

« Last but not least » comme diraient nos amis anglophones. La métobolomique, c’est la compréhension de réseaux de régulation complexes et la découverte quotidienne de nouveaux acteurs dans les communications entre nos cellules.

Références

[1] R Tonge, J Shaw, B Middleton, et al. Validation and development of fluorescence two-dimensional differential gel electrophoresis proteomics technology. Proteomics. 2001;1(3):377–96

[2]  RW Nelson, JR Krone, AL Bieber, P Williams, Peter. Mass Spectrometric Immunoassay. Analytical Chemistry. 1995;67(7):1153–1158

[3] DH Wilson, DM Rissin, CW Kan et al. The Simoa HD-1 Analyzer: A Novel Fully Automated Digital Immunoassay Analyzer with Single-Molecule Sensitivity and Multiplexing. J Lab Autom. 2016;21(4):533–47

[4] AD Weston, L Hood. Systems Biology, Proteomics, and the Future of Health Care: Toward Predictive, Preventative, and Personalized Medicine. Journal of Proteome Research. 2004;3(2):179–96

[5] S Rogers, M Girolami, W Kolch, KM Waters, T Liu, B Thrall, HS Wiley. Investigating the correspondence between transcriptomic and proteomic expression profiles using coupled cluster models. Bioinformatics. 2008;24(24):2894–2900

[6] Yu L, Petyuk VA, Gaiteri C, Mostafavi S, et al. Targeted brain proteomics uncover multiple pathways to Alzheimer’s dementia. Ann Neurol. 2018. doi: 10.1002/ana.25266. [Epub ahead of print]

[7] Li D, Zhao D, Zhang W, Ma Q et al. Identification of proteins potentially associated with renal aging in rats. Aging (Albany NY). 2018. doi: 10.18632/aging.101460. [Epub ahead of print]

[8] Cortassa S, Sollott SJ, Aon MA. Computational Modeling of Mitochondrial Function from a Systems Biology Perspective. Methods Mol Biol. 2018;1782:249-265

[9] Carrico C, Meyer JG, He W, Gibson BW, Verdin E. The Mitochondrial Acylome Emerges: Proteomics, Regulation by Sirtuins, and Metabolic and Disease Implications. Cell Metab. 2018;27(3):497-512

[10] Smith NT, Soriano-Arroquia A, Goljanek-Whysall K, Jackson MJ, McDonagh B. Redox responses are preserved across muscle fibres with differential susceptibility to aging. Journal of Proteomics. 2018;177:112-123

[11] Basisty N, Meyer JG, Schilling B. Protein Turnover in Aging and Longevity. Proteomics. 2018 Mar;18(5-6):e1700108

Dr. Marion Tible

Marion Tible Long Long Life

Author/Reviewer

Auteure/Relectrice

Marion Tible has a PhD in cellular biology and physiopathology. Formerly a researcher in thematics varying from cardiology to neurodegenerative diseases, she is now part of Long Long Life team and is involved in scientific writing and anti-aging research.

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Marion Tible est docteur en biologie cellulaire et physiopathologie. Ancienne chercheuse dans des thématiques oscillant de la cardiologie aux maladies neurodégénératives, elle est aujourd’hui impliquée au sein de Long Long Life pour la rédaction scientifique et la recherche contre le vieillissement.

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Dr Guilhem Velvé Casquillas

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Physics PhD, CEO NBIC Valley, CEO Long Long Life, CEO Elvesys Microfluidic Innovation Center

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Docteur en physique, CEO NBIC Valley, CEO Long Long Life, CEO Elvesys Microfluidic Innovation Center

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