Fiche d'identité

Vitamine K2, méconnue mais centrale pour le vieillissement

La vitamine K est connue sous plusieurs formes, K1 (phylloquinone), K2 (ménaquinone) et K3 (ménadione). La vitamine K1 est majoritairement impliquée dans les processus de coagulation [1] (les anti-vitamines K étant largement prescrits lors d’un risque de thrombose) et la vitamine K3, qui se transforme en K2 lorsqu’elle est absorbée, est une forme synthétique très peu utilisée de nos jours du fait de ses effets secondaires [2]. Celle qui nous intéresse le plus va être la vitamine K2. C’est une super-vitamine retrouvée dans le nattō (des haricots de soja fermentés), les foies et foies gras, le fromage, les œufs et les produits laitiers issus d’animaux ruminants. Il a d’ailleurs était suggéré que les femmes japonaises étaient moins ridées et plus facilement centenaires grâce à leur petit-déjeuner, composé de nattō [3]. Pas très ragoutant… mais efficace !

Intérêt
Preuve d'efficacité
Accessibilité

Chez Long Long Life, nous ne vendons pas ces produits car nous pensons que c’est le prix de la liberté. Nous ne sommes pas des intermédiaires de vente.

Puisque nous n’avons pas d’intérêt financier, nous pouvons vous dire toute la vérité sur les traitements développés à l’heure actuelle pour lutter contre le vieillissement et vous offrir la meilleure information possible.

Vitamine K2 et calcium, le top pour lutter contre les maladies liées à l’âge

Le métabolisme calcique est une affaire d’équilibre. Dans nos os, les cycles de synthèse/résorption osseuse ont lieu tout au cours de notre vie, et garantissent une distribution adéquate de calcium dans notre squelette, mais aussi dans tout notre organisme. La vitamine K2 joue un rôle important dans ce métabolisme, en régulant la calcitonine et l’ostéopontine [4]. En plus de participer à la lutte contre l’ostéoporose et au maintien de la minéralisation osseuse [5], elle permet de garder le calcium là où il doit être. En effet, avec l’âge, les vaisseaux sanguins sont les premières cibles de la calcification, augmentant ainsi le risque d’accidents vasculaires (AVC, infarctus, varices…) et d’athérosclérose [6]. Lors d’une supplémentation adéquate en vitamine K2, le calcium s’accumule moins dans les vaisseaux, grâce à l’activation des protéines Matrix Gla (qui empêchent sa fixation), diminuant ces dangers et leur mortalité associée [7]. Par ce même mécanisme, la vitamine K2 permet de garder les capillaires en bonne santé, optimisant ainsi la distribution du sang dans le cerveau et la peau notamment. Ces effets sur les petits vaisseaux aident à prévenir les maladies neurodégénératives [8] et à lutter contre l’apparition des rides [3].

Autres actions de la vitamine K2

Pour compléter son action sur les vaisseaux, la vitamine K2 est aussi nécessaire à la formation de shingolipides, indispensables au bon fonctionnement nerveux, rajoutant une protection contre les maladies neurodégénératives [9]. La vitamine K2 partage également une homologie structurelle avec le co-enzyme Q10 et est impliquée dans le métabolisme mitochondrial, avec des effets antioxydants non négligeables [10]. Ces effets protègent encore davantage contre les maladies liées à l’âge, et notamment la maladie de Parkinson.

La supplémentation en vitamine K2 est recommandée en association avec la vitamine D. Elle prévient son surdosage et potentialise son action [11].

  • Nombre de publications : plus de 3000
  • Molécule disponible : en vente libre
  • Mode d’administration : par voie orale
  • Posologie : entre 90 à 200 μg/jour

Cancer : il semblerait que la supplémentation en vitamine K2 permette l’augmentation de l’apoptose des cellules tumorales et l’expression d’anti-oncogènes [12].

Diabète : le lien avec le métabolisme de l’insuline est encore flou, mais il apparait que la prise de vitamine K2 a un effet bénéfique sur l’insulino-résistance dans le diabète [13].

Aucun effet indésirable n’a été déclaré à ce jour. Attention cependant si vous êtes sous anti-vitamines K ou que vous présentez une allergie à la vitamine K. Les formes les plus fréquentes retrouvées sur le marché sont MK-4 et MK-7. Elles sont à peu près équivalentes en termes d’action, mais varient en termes de biodisponibilité, le MK-7 restant beaucoup plus longtemps dans le sang.

La dose pour agir contre le vieillissement n’a pas été formellement établie, la fourchette présentée est celle habituellement prescrite en cas de carence en vitamine K2. Il est possible que des doses supérieures soient nécessaires.

[1] Card DJ, Gorska R, Cutler J, Harrington DJ, Vitamin K metabolism: current knowledge and future research. Mol Nutr Food Res. 2014;58(8):1590-600

[2] Alan D. MacNicoll & J. Erica Gill, Vitamin K3 in feedstuffs: antidotal effects in captive anticoagulant-resistant rats and mice, The Journal of Wildlife Management, 1993, 57;4:835-841 

[3] Vitamin K2 and the Calcium Paradox: How a Little-Known Vitamin Could Save Your Life, Kate Rheaume-Bleue.

[4] Michelle M. Tabb, Aixu Sun, Vitamin K2 Regulation of Bone Homeostasis Is Mediated by the Steroid and Xenobiotic Receptor SXR, The Journal of Biological Chemistry, 2003;278, 43919-43927

[5] Sakamoto W, Isomura H, The effect of vitamin K2 on bone metabolism in aged female rats, Osteoporos Int. 2005 Dec;16(12):1604-10

[6] Beulens, J., Booth, S., Van den Heuvel, E., Stoecklin, E., Baka, A., & Vermeer, C. The role of menaquinones (vitamin K2) in human health. British Journal of Nutrition, 2013, 110(8), 1357-1368

[7] Van Ballegooijen AJ, Beulens JW. The Role of Vitamin K Status in Cardiovascular Health: Evidence from Observational and Clinical Studies. Current Nutrition Reports. 2017;6(3):197-205

[8] Theuwissen E, Magdeleyns EJ, Braam LA, et al. Vitamin K status in healthy volunteers. Food Funct. 2014;5(2):229-34

[9] Presse N, Shatenstein B, Kergoat MJ, Ferland G. Low vitamin K intakes in community-dwelling elders at an early stage of Alzheimer’s disease, J Am Diet Assoc. 2008 Dec;108(12):2095-9

[10] Kurosu M, Begari E. Vitamin K2 in electron transport system: are enzymes involved in vitamin K2 biosynthesis promising drug targets? Molecules. 2010 Mar 10;15(3):1531-53

[11] Kidd PM. Vitamins D and K as pleiotropic nutrients: clinical importance to the skeletal and cardiovascular systems and preliminary evidence for synergy. Altern Med Rev. 2010 Sep;15(3):199-222

[12] Mizuta T, Ozaki I, Eguchi Y, Yasutake T, Kawazoe S, Fujimoto K, Yamamoto K. The effect of menatetrenone, a vitamin K2 analog, on disease recurrence and survival in patients with hepatocellular carcinoma after curative treatment: a pilot study. Cancer. 2006 Feb 15;106(4):867-72

[13] Choi HJ, Yu J, Choi H, et al. Vitamin K2 Supplementation Improves Insulin Sensitivity via Osteocalcin Metabolism: A Placebo-Controlled Trial. Diabetes Care. 2011;34(9):e147

AVERTISSEMENT

Les informations contenues sur le présent site ne constituent ni directement, ni indirectement un avis médical. Les informations fournies sont destinées à informer, et pas à remplacer la relation directe entre un patient et un professionnel de santé. En aucun cas les informations éditées sur le site ne sont susceptibles de se substituer à une consultation, une visite ou un diagnostic formulé par un médecin, ou être interprétées comme assurant la promotion de certaines molécules ou produits médicaux.
Long Long Life ne saurait être tenu responsable de tout acte et prise de décision en lien ou non avec les informations mentionnées sur le présent site.
Long Long Life ne garantit en aucun cas un quelconque résultat à la suite de la mise en application des informations éditées sur le présent site.
L’automédication peut s’avérer dangereuse pour la santé, veuillez consulter un médecin avant de débuter un traitement, quel qu’il soit.

Dr. Marion Tible

Marion Tible Long Long Life

Author/Reviewer

Auteure/Relectrice

Marion Tible has a PhD in cellular biology and physiopathology. Formerly a researcher in thematics varying from cardiology to neurodegenerative diseases, she is now part of Long Long Life team and is involved in scientific writing and anti-aging research.

More about the Long Long Life team

Marion Tible est docteur en biologie cellulaire et physiopathologie. Ancienne chercheuse dans des thématiques oscillant de la cardiologie aux maladies neurodégénératives, elle est aujourd’hui impliquée au sein de Long Long Life pour la rédaction scientifique et la recherche contre le vieillissement.

En savoir plus sur l’équipe de Long Long Life

SHARE