Fiche d'identité

Du glutathion pour équilibrer l’oxydation et aider nos cellules à lutter contre le vieillissement

Le glutathion est un peptide composé de trois molécules condensées, qui joue un rôle central dans le maintien du potentiel redox (équilibre oxydants/réducteurs) au sein de nos cellules. Grâce à sa capacité à exister sous forme réduite ou oxydée, le glutathion est un véritable « piège à électrons », le plaçant très haut dans la liste des anti-oxydants. Son métabolisme est intimement lié à celui du sélénium car l’enzyme que le glutathion forme en se couplant au sélénium (la glutathion peroxydase) permet la détoxication des radicaux libres (notamment l’H2O2)[1].

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Preuve d'efficacité
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Le glutathion: un complément multi-tâches qui prolonge la vie en bonne santé

Le glutathion est impliqué dans des phénomènes très variés et, de fait, aura un rôle multi-factoriel dans le vieillissement. Globalement, on observe une diminution du niveau de glutathion au cours de notre vie et cela semble impacter l’apparition de pathologies [2]. Cette baisse n’est pas aussi simple qu’elle en a l’air car, si on observe bel et bien une chute de la forme réduite du glutathion (GSH, anti-oxydante), une augmentation parallèle de sa forme oxydée est constatée (GSSG).

Maladies neurodégénératives

Cette baisse est notamment associée à l’apparition de la maladie de Parkinson et d’autres maladies neurodégénératives [3]. Dans la maladie d’Alzheimer, plusieurs études ont démontré le rôle central du glutathion, du fait de son activité antioxydante  : une augmentation de la forme oxydée du glutathion dans le sang et le cerveau était retrouvée dans les modèles murins de maladie d’Alzheimer, quelque soit l’âge de la souris [4]. Ces études semblent donc indiquer la carence en GSH/le surplus de GSSG comme un précurseur des maladies neurodégénératives [5]. En plus de ces études, d’autres se sont penchées sur l’effet thérapeutique du glutathion, démontrant la capacité neuro et glio protectrice d’une supplémentation en glutathion [6, 7].

Maladies cardiovasculaires

La baisse du glutathion est également observée au niveau du coeur au cours du temps. Il apparait que les enzymes dérivant du glutathion varient également avec l’âge, de façon tissu-dépendante. Par exemple, la glutathion peroxydase reste stable dans le coeur mais diminue dans le foie, alors que la glutathion reductase augmente dans ces deux tissus avec le temps [8]. Le résultat total de ces variations entraine une baisse de la capacité anti-oxydante de notre corps lors du vieillissement. Une supplémentation en glutathion pourrait donc rétablir l’équilibre entre GSH et GSSG, permettant à notre organisme de retrouver un potentiel anti-oxydant plus important.

Un rôle dans l’apoptose ?

En plus de l’impact de sa diminution sur l’incidence des pathologies liées au vieillissement, il semblerait que le glutathion joue un rôle dans l’apoptose (la mort programmée de nos cellules). Par des mécanismes encore flous, son métabolisme aurait un lien avec l’activation de la caspase-3, une protéine pro-apoptotique majeure, et BCl-2, la régulatrice de l’apoptose mitochondriale [9, 10]. Une étude récente a également étudié les liens entre le glutathion et l’apoptose dans le coeur de souris diabétiques, démontrant que sa présence permettait de diminuer la nécrose et d’augmenter l’apoptose, un mécanisme protecteur du coeur dans ces conditions [11].

Glutathion et longévité

Le glutathion est très prometteur pour l’allongement de la durée de vie. Des études préliminaires chez C. Elegans montrent effectivement une activation de la voie des sirtuines avec la supplémentation en GSH, augmentant d’environ 30% la durée de vie de ces petits vers [12].

L’intérêt du glutathion est évident dans la lutte contre le vieillissement. Cependant, une des problématiques majeures reste sa biodisponibilité. La supplémentation orale est inefficace car le glutathion est détruit au niveau digestif. Il faut donc qu’il passe directement dans le sang. Des pilules gastro-résistantes ont récemment fait leur apparition sur le marché mais les études ont tendance à se rejoindre sur le fait que la biodisponibilité du glutathion pris sous cette forme est loin d’être optimale. Une équipe de recherche a essayé d’introduire les précurseurs du glutathion dans le régime alimentaire de personnes âgées, avec succès : les niveaux de GSH étaient rétablis lors de la prise conjointe de cystéine et de glycine, suggérant une possible supplémentation orale [13].

  • Nombre de publications : environ 4000
  • Molécule disponible : en vente libre
  • Mode d’administration : intra-veineuse/inhalation, éventuellement en sub-lingual. Si possible, il est recommandé d’associer sa supplémentation avec du sélénium pour potentialiser son action.
  • Posologie : 100-300 mg / jour.

Attention, pour les insuffisants rénaux et/ou hépatiques, il est déconseillé d’envisager une supplémentation en glutathion. Les patients atteints de troubles bipolaires peuvent aussi être plus sensibles et mal réagir à un surplus de glutathion. Attention également aux personnes dont le taux de zinc est bas, la prise de glutathion en diminue le taux dans le sang.

Il est possible d’augmenter naturellement le taux de glutathion en mangeant beaucoup de choux. Le chardon-marie, pris en infusion ou en complément alimentaire sous forme de silymarine (son principe actif), aide aussi à maintenir un bon niveau et à prévenir les effets secondaires hépatiques.

[1] Wu G, Fang YZ, Yang S, Lupton JR, Turner ND. Glutathione metabolism and its implications for health. J Nutr. 2004;134(3):489-92

[2] Viña J, Sastre J, Anton V, Bruseghini L, Esteras A, Asensi M. Effect of aging on glutathione metabolism. Protection by antioxidants. EXS. 1992;62:136-44

[3] Homma T, Fujii J. Application of Glutathione as Anti-Oxidative and Anti-Aging Drugs. Curr Drug Metab. 2015;16(7):560-71

[4] Zhang C, Rodriguez C, Spaulding J, Aw TY, Feng J. Age-Dependent and Tissue-Related Glutathione Redox Status in a Mouse Model of Alzheimer’s Disease. Journal of Alzheimer’s disease : JAD. 2012;28(3):655-666

[5] Tong J, Fitzmaurice PS, Moszczynska A et al., Do glutathione levels decline in aging human brain? Free Radic Biol Med. 2016;93:110-7

[6] Souza DG, Bellaver B, Bobermin LD, Souza DO, Quincozes-Santos A. Anti-aging effects of guanosine in glial cells. Purinergic Signalling. 2016;12(4):697-706

[7] Watson SN, Lee JR, Risling TE, Hermann PM, Wildering WC. Diminishing glutathione availability and age-associated decline in neuronal excitability. Neurobiol Aging 2014;35(5):1074-85

[8] Stio M, Iantomasi T, Favilli F, Marraccini P, Lunghi B, Vincenzini MT, Treves C. Glutathione metabolism in heart and liver of the aging rat. Biochem Cell Biol. 1994;72(1-2):58-61

[9] Abdel Shakor AB, Atia M, Alshehri AS, Sobota A, Kwiatkowska K. Ceramide generation during curcumin-induced apoptosis is controlled by crosstalk among Bcl-2, Bcl-xL, caspases and glutathione. Cell Signal. 2015;27(11):2220-30

[10] Circu ML, Yee Aw T. Glutathione and apoptosis. Free radical research. 2008;42(8):689-706

[11] Golbidi S, Botta A, Gottfred S, Nusrat A, Laher I, Ghosh S. Glutathione administration reduces mitochondrial damage and shifts cell death from necrosis to apoptosis in ageing diabetic mice hearts during exercise. British Journal of Pharmacology. 2014;171(23):5345-5360

[12] Cascella R, Evangelisti E, Zampagni M et al., S-linolenoyl glutathione intake extends life-span and stress resistance via Sir-2.1 upregulation in Caenorhabditis elegans. Free Radic Biol Med. 2014;73:127-35

[13] Sekhar RV, Patel SG, Guthikonda AP, et al. Deficient synthesis of glutathione underlies oxidative stress in aging and can be corrected by dietary cysteine and glycine supplementation. The American Journal of Clinical Nutrition. 2011;94(3):847-853

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Dr. Marion Tible

Marion Tible Long Long Life

Author/Reviewer

Auteure/Relectrice

Marion Tible has a PhD in cellular biology and physiopathology. Formerly a researcher in thematics varying from cardiology to neurodegenerative diseases, she is now part of Long Long Life team and is involved in scientific writing and anti-aging research.

More about the Long Long Life team

Marion Tible est docteur en biologie cellulaire et physiopathologie. Ancienne chercheuse dans des thématiques oscillant de la cardiologie aux maladies neurodégénératives, elle est aujourd’hui impliquée au sein de Long Long Life pour la rédaction scientifique et la recherche contre le vieillissement.

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